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HOMELIE

24 mars
année 2023-2024

Dimanche des Rameaux et e la passion - 24 mars 2024
Is 50 4-7 ; Phil 2 6-11 ; Mc 14.1 -15.47
Homélie du Père Abbé Luc

RAMEAUX - 24.03.2024 - Introduction
Frères et sœurs Nous voici au terme du carême et au seuil de la grande semaine chrétienne, la semaine sainte. En ce jour des Rameaux, nous faisons mémoire des foules de Jérusalem qui acclament Jésus comme le Messie, le Roi tant attendu. Mais Jésus ne dévoilera sa vraie identité de Roi qu’au matin de Pâques, après avoir traversé les abimes de la Passion. Car Il est Roi non pour dominer sur un Royaume terrestre, mais parce qu’il a vaincu le mal et la mort. Ce matin, à la suite des foules de Jérusalem, nous acclamons Jésus notre Roi, en acceptant nous aussi de ne pas bien le connaitre encore. Nous l’acclamons, mais pour mieux le connaitre et l’aimer, nous acceptons de nous laisser guider durant toute la semaine par la célébration de sa passion jusqu’à la lumière de la résurrection. Les rameaux que nous tenons en main veulent l’acclamer. Je vais appeler sur eux et sur nous tous la bénédiction du Seigneur. Lorsque nous les mettrons ensuite aux croix de nos maisons, qu’ils nous rappellent que si Jésus est Roi, c’est parce qu’il a vaincu le mal et la mort.

RAMEAUX - 24.03.2024 -
Is 50, 4-7 ; Ph 2, 6-11 ; Mc 14, 1 – 15, 47

Frères et sœurs, Une expression revient de plus en plus souvent dans nos échanges humains, et particulièrement dans les échanges commerciaux ou économiques, c’est l’expression : « gagnant-gagnant ». Dans ces échanges, tout est fait pour que chacun des partenaires s’y retrouve, en retire un bénéfice. Ce matin, en cette célébration de la Passion qui ouvre la grande semaine chrétienne, nous faisons mémoire de Jésus qui, pour nous, a accepté de jouer « perdant-gagnant ». Il a accepté de tout perdre pour que nous soyons gagnants. Il a pris le risque de se déposséder de sa vie. Il ne s’est pas dérobé à ceux qui le traquaient, à Judas qui l’a livré, aux grands de ce monde qui l’ont condamné, aux soldats qui le frappaient et l’humiliaient, à ceux qui l’ont crucifié. Jésus a obéi à son Père jusqu’à ressentir un abandon de sa part. Il a tout perdu, sauf la confiance en son Père vers lequel il a crié jusqu’au bout. Descendu de la sorte au cœur de nos abimes humaines de maltraitance et de déréliction, il s’en est remis totalement à son Père. Et le Père lui a répondu en le ressuscitant des morts. Frères et sœurs, cette semaine sainte nous est offerte pour accueillir toute la profondeur de ce mystère de vie et d’amour, pour découvrir qu’en nous attachant à Jésus, sans avoir rien fait, nous sommes devenus gagnants. Gagnant pour vaincre avec lui le péché et le mal. Gagnant dans l’espérance que la mort, qui nous atteint tous, n’a pas le dernier mot. Remercions Dieu en cette eucharistie d’être associés à un tel bonheur. Et recueillons-ce bonheur durant cette semaine pour le laisser grandir et fortifier nos vies.

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