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HOMELIE

25 mars
année 2017-2018

Année B - RAMEAUX - 25.03.2018
Is 50, 4-7 ; Ph 2, 6-11 ; Mc 14, 1 – 15, 47
Homélie du Père Abbé Luc

Frères et sœurs,
A l’écoute de ce récit douloureux de la Passion, nous pouvons affirmer que Jésus, le Messie, Roi d’Israël, n’a pas triché avec notre humanité. Lui que nous confessons comme le Fils de Dieu, dans la lumière de sa résurrection, a été au bout de notre réalité humaine. Telle était la volonté de Dieu, son Père, notre Père. Si au jardin de Gethsémani, devant l’horreur qui approchait, il a ressenti un moment d’effroi, il ne s’est pas détourné de ce qu’il recevait comme la volonté de son Père. « Abba…Père, tout est possible pour toi, éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ». Dieu voulait-il la mort de son Fils ? Non, Dieu proposait à Jésus d’aller jusqu’au bout de la condition humaine mortelle. Il lui proposait d’aller jusqu’au bout, en aimant et en demeurant dans la confiance que Lui le Père, Il le relèverait d’entre les morts. Jésus, tout Fils qu’il était, a consenti. Au moment d’angoisse, il a ratifié ce projet du Père auquel il s’est étroitement uni depuis qu’il est venu en notre chair. Passage très étroit, voie sans issue où Jésus s’est avancé seul, pour ouvrir une brèche dans le mur de la mort. Dieu voulait-il la mort de son Fils ? Non, il voulait qu’il vive. Il voulait avec Jésus et en Jésus, donner la Vie à tous ses fils et filles de la terre. Frères et sœurs, croire en Jésus c’est accepter de marcher avec lui et comme lui, en aimant et en demeurant dans la confiance jusqu’à l’heure de notre mort. Il est avec nous dans notre faiblesse. Puisons dans cette eucharistie, et dans toutes les célébrations de cette semaine sainte, la force de marcher à sa suite.  

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